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Au vu de son utilisation dans l’histoire, le Sureau a hérité de différents surnoms...

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 L' ARBRE MEDECINE

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L' ARBRE AUX SORCIERES

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LE PHARMACIEN DE LA MAISON

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LE PROTECTEUR DES FOYERS

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Diverses superstitions, anecdotes et croyances existent donc parallèlement autour du Sureau.

Certaines de celles-ci remontent même jusqu’au IIème siècle.

 EN VOICI QUELQUES-UNES

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Le Sureau, dans la mythologie grecque, était considéré comme la nourriture des dieux. Il était donc d’usage d’offrir un plant à chaque enfant quittant le nid familial afin de lui assurer la protection des divinités dans son nouveau foyer.

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 « L’arbre du petit peuple » car son bois est creux et abriterait des fées, génies, lutins et autres créatures de la nature. Son bois étant creux et la nature ayant horreur du vide, des esprits s’y installaient. Voilà pourquoi une des croyances consistait à ne jamais le faire entrer dans la maison, d’en faire un outil usuel ou encore moins de le faire brûler pour allumer un feu dans l’âtre de la cheminée.  Le Sureau était donc planté en espérant que ses habitants repoussent l’esprit malin tout en s’avérant bien utile pour lutter contre les affections hivernales. D’où, peut-être bien même, cette légende.

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         Le surnom d’ « arbre à sorcière » a plusieurs origines qui s’entremêlent et s’enrichissent.

 

Premièrement, elle a une origine médicinale. Au Moyen-âge, la médecine naturelle de l’époque était détenue, la plupart du temps, par des femmes à qui on proférait des pouvoirs magiques voire maléfique par ignorance. Ces apothicaires, malgré qu’elles soient bien utiles et visitées pour guérir certains maux, étaient craint car détenaient un savoir, une science occulte qui se transmettaient seulement de mère en fille. Elles étaient souvent aperçues près des Sureau, plante aux nombreuses propriétés médicinales et donc indispensable à leur pharmacopée, ce qui leur a valu cette réputation.

Les paysans ont d’ailleurs, dû à celle-ci, longuement méprisé le sureau.

D’autres croyances en ont découlé, comme celle-ci : en cas de mauvais sort, il fallait taper les habits de la victime avec un bâton de bois de sureau pour qu’ils retombent sur le sorcier qui l’a jeté. Un autre mythe retrouvé autour de la sorcière : son balai. Ou encore, le simple fait qu’un rameau de sureau servait à chasser les fourmis a nourri l’imaginaire; dans la sorcellerie, le balais de sorcière doit être fait en genêt avec un manche en sureau.

 

Deuxièmement, une origine traditionnelle. Chez les celtes, il était de coutume et de tradition de croire que des baguettes magiques étaient faites en sureau. Grâce au bois de cet arbuste, elles possèderaient des pouvoirs particulièrement puissants, une sensibilité extraordinaire et un goût pour des sorciers brillants, remarquables et prestigieux. Au cas contraire, elle porterait malheur à son propriétaire.

Ces croyances sont elles aussi alimentées, de nos jours, par la saga Harry Potter. En effet, ce récit appuie le fait que la plus puissante de toutes les baguettes magiques ayant existé serait en Sureau, qu’elle ne peut être possédée par un médiocre sorcier à qui elle ne resterait fidèle qu’en cas de victoire. Elle serait notamment une ‘Relique de la Mort’ car fabriquée par cette dernière en cueillant une branche de sureau sur le bord du chemin.

 

Troisièmement, une origine écrite. En effet, un autre mythe ayant alimenté celui de « l’arbre à sorcière » est celui de la baguette magique de Saint Albert le Grand. Le bois du Sureau étant tendre et facile à creuser, il aurait été un bois idéal pour y tailler une baguette magique. Albert le Grand lui-même, théologien du Moyen-Âge, aurait même écrit un mode d’emploi pour en fabriquer. Ce dernier insistait sur le fait que l’opération était d’une complexité certaine : elle nécessitait de couper une branche de sureau bien droite et ce, le lendemain de la Toussaint (le jour des morts), de l’évider de sa moelle blanche pour la remplir d’ingrédients difficiles à rassembler : 3 langues de lézards, 3 cœurs d’hirondelles, 2 yeux de louveteau et du salpêtre.

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Le Sureau a reçu le surnom de « Suzerain des ruines » car pousse souvent dans les ruines et bâtiments où l’homme est passé.

Sa présence serait expliquée par les légendes qui suivent…

Cette espèce d’arbuste serait appelée « arbre de Judas » car c’est à la branche d’un sureau noir que se serait pendu Judas Iscariote. D’autres parlent de « l’arbre de Judée » qui est une en fait, espèce différente.

Pour les adeptes de la théorie des signatures : ses tiges vides rappellent les canaux du corps humain tandis que les fleurs et les fruits du sureau se présentent en grappes qui rappellent les alvéoles des poumons.

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Il est de croyance que le Sureau protège les Ormes des maladies dont ils souffraient, en hollande.  Dans la suite des choses, porté sur soi ou pendu aux fenêtres et portes d’un foyer, le Sureau protégeait son propriétaire et habitants.

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Un dicton est à l’origine de la foliaison printanière du Sureau. Le 6 mars l’adage dit qu’ ‘’à la Sainte-Colette, on voit à vue d’œil au sureau pousser la feuille’’ ou ‘’à la Sainte-Colette, le Sureau s’éfeuillette’’.

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Un mythe celte relate que le sureau, par son bois creux, abrite les esprits de la forêt et qu’au printemps, les fleurs symbolisent, représentent la réincarnation des morts.

En Autriche ainsi que dans le Nord de l’Angleterre, durant le printemps, des boutures de Sureau étaient retrouvées sur les tombes. Si les fleurs fleurissaient, elles signalaient aux familles que l’âme de leur proche avait rejoint le paradis.

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Les Anglais disaient du Sureau qu’il  protégeait les lieux de la foudre mais aussi, qu’il était un arbuste de prospérité ; il était planté près des maisons dans le but d’attirer l’abondance.

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« La vanille du pauvre » ou encore « pharmacie du pauvre » car sa fleur détient un arôme et un goût de vanille délicat et est facile à trouver dans la nature pour quiconque en a besoin.

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En Catalogne et Pyrénées-Orientales, dans les montagnes, différentes croyances sont liées au sureau noir. Pour protéger du mauvais sort, il était d’usage de le clouer sur les portes des demeures et d’en faire des bouquets à la Saint-Jean. Il était de coutume de faire des colliers de neuf bourgeons à mettre autour du cou des bébés pour favoriser la dentition mais à la condition qu’ils soient cueillis à la Fête-Dieu, lorsque les cloches retentissaient pour annoncer la procession et à raison d’un bourgeon par tintement.

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Beaucoup de superstitions étaient communes à différents peuples et régions : brûler le sureau tarissait le lait de vache et le lait maternel. Il était aussi habituel de croire que s’endormir sous un sureau exposait à des rêves érotiques et charnels avant un réveil nauséeux.

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Dans la symbolique des fleurs, la fleur du sureau représente la compassion.

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Le Sureau a, dans le calendrier républicain français, son jour : le 17ème du mois de Prairial.

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La légende de « L’arbre de la convivialité entre les peuples » vient de la tradition du beignet de fleurs de Sureau.

Une fois par an, au moment de la floraison du Sureau, les peuples nomades se retrouvaient et organisaient une grande fête. 

Le lendemain, il était de tradition, pour les parents des différentes tribus, de venir se mettre au pied d’un sureau pour tremper les fleurs dans une pâte à beignet préparée, et ce à même l’arbre, pour ensuite, les plonger dans de l’huile bouillante et couvrir entièrement l’arbuste de beignets. Les enfants des différents peuples étaient alors ensuite réveillés pour déguster et partager ce délicieux repas, en toute convivialité.

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Par le passé, on utilisait le langage des fleurs. Il était alors d’usage d’offrir ou de mettre des fleurs de Sureau devant la maison de celui qui était considéré comme paresseux, faible au travail et qui semblait avoir ‘les bras creux’, à l’instar des tiges de l’arbuste, pour le dénoncer.  

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Au Canada ainsi quand dans les états du nord des Etats-Unis, un bâton creux de Sureau était traditionnellement utilisé comme tyuau pour récolter le sirop d’érable. Il en était de même pour récupérer la sève de bouleau (l’eau de bouleau).

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Pour terminer, une légende datant du XIXè siècle veut qu’un marin américain se soit enivré avec du porto additionné à du jus de Sureau et ait miraculeusement guéri de ses rhumatismes.

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